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Opération ”Treffenfeld” Ain

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L’insurection, couvre le Haut-Jura et l’ensemble du Bugey, depuis le Débarquement..

Les Allemands  montent le 10 juillet 1944, soit un mois aprés le début de l’Insurrection, l’opération ”Treffenfeld”. Leur but est de reconquérir ce réduit, où la IVè République est proclamée, mais au de-là, c’est de libérer un passage aux troupes allemandes évacuant le nord de l’Italie, rejoignant renforcer le front de Normandie. Voir Insurrection.Les forces allemandes sont réparties en 3 colonnes: – la colonne EST accèdant dans la zone insurrectionnelle par Artemare et Seyssel, – la colonne SUD, par Pont d’Ain, concentrées à Bourg en Bresse depuis le 8 juillet. – la conne NORD, par un convoi à Orgelet, un autre à Saint-Claude, venus de Lons le Saulnier.

Les unités composant ces colonnes sont pour: – la colonne EST, des unités de la 157è Division de Réserve (bataillons de chasseurs de montagne) : les 98è, 99è,et 100è, venus de Haute-Savoie et Savoie. – la colonne SUD, des unités de la Freillingen Stamm Division aux ordres du major-général Wilhelm von Henning, composées d’ unités d’Ostenlegionen cantonnées à Besançon, et à Dijon, ayant transitées par Lons le Saulnier, de la Freiwilligen-Stamm Regimentsstab 3, Régiment des volontaires de l’Est n°1, cantonnées à Macon, des unités du Sicherungs Regimentsstab 634 stationnnées à Ecully, enfin Klaus Barbie et ses éléments du Sipo/Sd de Lyon. Toutes ces forces ayant ayant rejoint Bourg en Bresse le 8 et le 9 juillet. – la colonne NORD, encore des unités de la Freillingen Stamm Division Osttruppen (5e Régiment des Cosaques), Ostlegionen,  la formation de L’École d’officiers de Dijon, d’une Unité d’infanterie de Besançon, d’unités de la Feldgendarmerie de Langres, Grey, Saint-Dizier, d’éléments de la Sipo/Sd de Dijon, Besançon et Lons le Saulnier. Avertissement : des incertitudes persistent sur la composition exacte des convois de ces colonnes. |

Vidéo [3’25”]: Opération Treffenfeld par Raymond Peytavi.Aprés une résistance héroïque en quelques points, les combattants F.F.I. (Forces Françaises de l’Intérieur) se replient. Une fois de plus, les camps de Maquis, devenus Groupes, Compagnies ne sont pas vaincus. Les troupes allemandes se retournent contre la population: assassinats, dépotations, viols, incendies de villages entiers.