Menu Fermer

Le camp JO Insurrection

Voir camp Jo dans Maquis AIN

La nuit du 7/8 juin, des éléments les plus aguerris du camp assurent la protection du Groupe franc Werner-Pesce en mission de sabotage en gare de Bourg (38 locomotives hors services).

Affecté à la garde du pont et du barrage de Cize, il est relevé par la Compagnie Louis. Le camp Jo se fixe à Coiselet, chargé de tenir la rive gauche de l’Ain entre Thoirette et Chancia.

Le 14 juin, le camp est appeler en renfort à Bellegarde, se positionne à Fort- L’Écluse, et se porte au soutien des camps Michel et Daty qui combattent à Éloïse. Le camp rejoint Coiselet après la chute de Bellegarde.

Fin août le camp Jo est affecté à la surveillance de la Route Blanche s’installe à Crassy. Suite à un nouvel ordre, le camp doit contrôler la route entre Morez et Saint-Laurent-en-Grandvaux au col de la Savine. Ces 2 villes possèdent des garnisons, il faut empêcher le renfort des Allemands à Morez. Le camp crapahute dans un terrain accidenté sous la pluie. Le 31 août, arrivé au Marais, au nord de Morbier en fin de journée,  »Jo » décide de coucher dans des fermes abandonnées.

Au matin la sentinelle contrairement aux ordres, tire sur un éclaireur allemand à moto.

Le bilan du combat de la combe de Morbier est lourd :  »Jo » perd 11 de ses hommes.

Renonçant à se positionner au col de la Savine,  »Jo » et son camp se retirent à Bellefontaine.