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Témoignage de l’aspirant Ferbos

 LE 25E RÉGIMENT DE TIRAILLEURS SÉNÉGALAIS AU COMBAT DE SAULT BRENNAZ [1]
par PAR L’ASPIRANT FERBOS [2]

Compagnie Lorties, 3e bataillon du 25e R.T.S. [3]

«16 JUIN [4], VERTRIEU, PONT DE SAULT BRÉNAZ
Après être passés par ( ?) on nous dépose entre Vertrieu et le Pont de Sault Brenaz.
1ère constatation – le paysage est splendide.
2e – cette vallée aux murailles à pic est infranchissable avec quelques éboulements.
Cette dernière constatation reviendra souvent dans ce récit hâtif, mais, hélas ! le Génie…
Une courte halte près de la jument malade et dans la cuisine du splendide château, et nous revenons à pied au pont de Sault Brenaz.
Avant la nuit, je fais mettre en batterie, tout en haut de la carrière mes hommes y coucheront. Moi je dîne à Sault (charmant patelin) et couche de l’autre côté de l’eau chez l’éclusier avec le capitaine Raymond, Senezergues et Grandjean car les boches ne sont pas très loin.
Nuit paisible.
Avril se trouvait avec Rix, Delluc et Sournari en face de Lagnieu plus au nord, près du pont suspendu.

17 JUIN, SAULT BRENAZ
Il fait jour ; je puis me rendre compte du formidable défilé bien lamentable en vérité des armées en déroute. Des femmes au volant d’autos militaires, des petites voitures de bébé traînées depuis des dizaines de kilomètres. De nombreux camions ont fuit de Paris.
Nous avons le privilège de voir les armées de l’Est défiler !!!! Ayant rencontré des Allemands à Dijon, ils ont remonté  au Ballon d’Alsace puis descendu par le Doubs !
Invraisemblable !
Nous avons l’air complètement désorientés, nous qui restons, impuissants à endiguer ce flot humain qui ne répond pas à nos exhortations.

18 JUIN [5], SAULT BRENAZ
Le défilé continue, toujours aussi lamentable. 2 généraux dans une B 14 ! L’escadre de Dijon entraîne en ordre tout son matériel. C’est à peu près le seul matériel que nous ayons vu passer ! Je fais quelques achats chez les habitants complètement affolés.
Là haut, nos préparatifs se poursuivent.
Les dîners sont sympathiques. Le mousseux coule au dépens de la bonne humeur de Rodèze. Le repos nocturne est assez douteux sous la tente avec Montecatini.
Le capitaine Reymond me laisse royalement la paix, et c’est tant mieux.
Mes mortiers, en parallélisme, font du tir masque sur le pont.
J’attends. Entre le 16 et le 19, un mouvement dont je ne me souviens plus. Une journée et une nuit passée à Montalieu.

19 JUIN [6], SAULT BRENAZ. LA BAGARRE [7].
Durant la matinée, je poursuis mes achats dans les rares magasins demeurés ouverts. Les gens sont atterrés, affolés. L’exode se poursuit bien lentement puisque le barrage du pont est terminé, ce qui n’a pas l’air de plaire à un escadron moto qui passe ses engins par dessus, laissant de belles autos derrières [8].

A midi, je remonte sur mon pigeonnier. Dîner excellent, je garde le souvenir ému de frites odorantes.
Vers 14 heures, un grand silence. Attention à vos pièces. Je descends piller un camion de vivres et ramène 2 couronnes monumentales de pain ainsi que 6 ou 7 mitrailleuses complètes que des ouvriers espagnols en cape bleu marine m’aide à transbahuter. Planavergne mène une mitrailleuse en haut de la carrière. Les spahis partent.
15 h 45
3 automitrailleuses allemandes arrivent le long de l’allée, bien doucement. Le pont devient subitement désert et saute.
Par malheur, les mitrailleuses de Sénézergues crachent à 600 mètres contre des blindés !!! Quelle connerie.
Les autos qui nous ont repérée vont et viennent, nous envoyant de petits obus et de gentilles rafales. Je ne puis tirer sur ces objectifs mouvants (un seul obus tiré est tombé au but sur le pont !).
Un peu surpris au début, je me ressaisis. Nous sommes bien abrités derrière notre masque. La ferraille passe au-dessus, d’autant qu’elle part de 50 mètres de différence de site. Je suis debout, la joue contre une branche, nu-tête. Un soldat (Lamaison) me dit « baissez-vous. Prenez votre casque ». J’obéis à son conseil. Un claquement. La branche est coupée nette. Merci, mon Dieu !
Je donne l’ordre de repli. Les mulets nous en font voir ! quelle honte ! Nous mettons prêt d’une heure pour faire 100 mètres !
L’adjudant Faire protège notre repli. La 11e compagnie est partie. Des deux pièces de 75 qui ont tiré deux coups, nulle trace…et pourtant ils auraient pu travailler bien qu’ils n’aient que des fusants.

Arrivés près de la route, les Allemands commencent à nous mitrailler. Les mulets se cabrent et envoient dans les fossés leurs voiturettes. Il faut dépanner au milieu des claquements.

Amusant, les balles n’ont absolument aucun effet moral sur mon cervelet. Par exemple, à l’exemple de mes tirailleurs, j’utilise au maximum le remblai de la route. Le nez dans l’herbe humide, je rampe comme une couleuvre. Très amusant.

Les Allemands, ajustent bien leur tir, 500 mètres en face, puis ils nous prennent en pitié, où bien l’usine de ferronnerie nous protège. Toujours est-il que nous atteignons sans encombre la maison à la fontaine où Dubois à chaud (une balle entre ses bras) puis le grand virage o* je laisse ma section.

Je rejoins péniblement le capitaine et vais reconnaître avec un civil et Dangereuil un emplacement de batterie, ce qui me vaut l’honneur de recevoir quelques rafales très personnelles. L’emplacement = 0. Seulement je remarque à la merveille où se trouvent les automitrailleuses qui nous canardent. C’est une ferme isolée avec un gros tilleul au milieu. Les autos vont et viennent dans les champs, ramassant des Français isolés et les portant sur leurs voitures puis les interrogeant le long du mur exposé au soleil, enfin, sirotant je ne sais quelle boisson, servie par je ne sais quelle femme, sous le tilleul, en fumant tranquillement la pipe.

Les autos sont parquées dans le garage. Ce voyant, je descends à toute vitesse, reçois encore quelques rafales dans l’escalier, alerte ma section, me met en batterie. Hausse 1750 mètres, tane-court, tane long, tane au but, un grand nuage sort de la maison. Alors je tire encore 14 obus. Dangereuil me parlera le lendemain de l’efficacité des projectiles puisqu’il n’a vu sortir que 2 autos sur 5.
Nous nous replions. Je suis complètement épuisé. Je ne puis avaler qu’un peu de confiture et je m’endors vers 10h1/2 dans la maison du mamelon à côté de Planavergne et de Montecatini. Le foin est bien doux.

20 JUIN
A 1 heure, le capitaine Lorties me réveille. En chenillettes, ils vont chercher du matériel à Saulx et même à Sutrieu. La section Grandjean et Avice se replie la nuit de Vertrieu (sans perte) 1 ou 2 blessés seulement. Je me recouche à 3 heures du matin, je cherche le capitaine Reymond et surtout un emplacement de batterie. Je ne trouve ni l’un ni l’autre. Je suis complètement mouillé. Le jour se lève dans une brume grisâtre.
Alors, dans la marinée je reçois l’ordre suivant : les Allemands ayant commencé à traverser le fleuve, je dois aller essayer de les arrêter ou tout au moins de les freiner.
Cet ordre est absurde au premier abord, ou plutôt, je suis foutu, car je ne serai protéger par personne et pour m’en revenir inutile d’insister. J’essaie de discuter, puis, résigné, je m’en vais par derrière, avec un type du train qui connaît parfaitement la région, et un capitaine d’artillerie.
Au moment où j’écris ces lignes, j’éprouve un grand regret, celui d’avoir perdu mon contrôle de compte-rendu où j’avais mentionné minute par minute les événements qui suivent.
Je me souviens cependant être arrivé dans la clairière et d’avoir chercher longuement un emplacement de batterie (et surtout un observatoire).
Tout à coup, entre 2 branches, j’aperçois un beau spectacle. Le pont apparaît tout en bas à 1800 mètres. La barricade n’existe plus. Sur le pont et aux alentours, une véritable fourmilière. Le pont est recouvert d’énormes madriers de bois blanc qu’apportent de grands camions. Cette fourmilière marche avec un ensemble extraordinaire. J’entends distinctement les ordres !
Le capitaine d’artillerie s’impatiente ! Quel culot. Sa 1ère constatation ? impossible de mettre des 75 ! et pourtant !
Mes voiturettes réussissent à gagner l’orée du bois. On décharge le matériel. On met en batterie rapidement. Je pointe sur une prairie en V puis sur une branche. La correction s’avéra exacte. 1er obus. Non vu. 2e, non vu. 3e, non vu. Pour le 4e, j’augmente la portée. Tane. Au centre du pont ! Formidable. Le capitaine qui, paraît-il attendait ma hausse d’essai, n’attend pas son reste. Il fout le camp.
Alors la journée va s’écouler toujours la même. Mon personnel bien planqué dans le bois, moi-même bien camouflé, j’observe le pont. Quant les Allemands deviennent trop nombreux. Tane, au but.
Je les vois qui se couchent ou courent à toute vitesse. Après les explosions, on en voit qui restent couchés, ou bien qui se tiennent le ventre avec leurs 2 bras, pliés en 2. Je vois aussi un vélo filer en l’air, un bras demeurant accroché au guidon. Il y en a qui rampent. Il y en a qui ne bougent plus.
Suis-je ému ? Oh ! non ! Je me crois à l’exercice. Nous sommes si loin que je ne les vois pas souffrir et c’est tant mieux.
Le jeu se poursuit. A un moment donné, ils tirent sur une clairière située à 500 mètres de nous, du 105. Ils ne nous ont pas repéré.
Montecatini voit une péniche pneumatique traverser le fleuve. Après une correction impeccable. Tane au but. Les corps partent à la dérive.
Ces bateaux ne nous disent rien de bon. Un fait est certain, c’est qu’ils ont réussi à faire traverser le fleuve aux éléments d’infanterie. Si ces éléments montent vers nous, on est coxé ! Par bonheur, les buis doivent freiner leur ardeur. Néanmoins je place tous mes fusils disponibles autour de moi. Je demande vers 11 heures je crois, un renfort, car ma situation est assez précaire !
Le malheur (ou mon bonheur) fut qu’on m’envoie un groupe de mitrailleuses et un section F.V.. Ils font énormément de bruit. Nous sommes repérés. Pour arriver à un meilleur résultat, un petit con de capitaine d’état-major (chasseur-alpin) vient me voir avec un sous-lieutenant. Voyant toutes les autos allemandes bondées de soldats qui repartent dégoûtés vers le nord, Monsieur ne fait rien de mieux que de dire à son jeune camarade : Si vous voulez faire un carton ! Tu parles, à 1800 mètres ! Quelle précision ! Le F.M. crache une rafale. En face, tout le monde s’arrête. Nous sommes repérés. Dans ½ heure, le 105 va commencer sa chanson.
Effectivement, de 5 heures à 7 heures du soir, ils vont nous bombarder. Nous sommes couchés dans les taillis. C’est extraordinaire. Les obus tombent sur nous, à droite, à gauche. Toujours le même bruit. Suivant le chant du projectile, je me mets sur la droite ou sur la gauche d’un petit arbre derrière lequel je me suis caché avec Montecatini.
Le bombardement s’effectue rationnellement de bas en haut, de droite à gauche. La situation devient intenable ! car nous ne sommes pas enterrés. C’est curieux, quant je suis à gauche, les obus tombent à gauche ; quand je suis à droite, ils tombent à droite.
La pluie arrive. Une pluie comme je n’en ai jamais vu. Elle a quelque chose de bon, c’est d’arrêter tout mouvement des Noirs. Je m’explique. Sous le bombardement, ils étaient atterrés, lamentables ! Je les voyais couchés, immobiles, le regard blanc, sous les buissons puis tout à coup affolés, ils se mettaient à courir. Évidemment, leurs mouvements étaient aperçus des Allemands car les branches des taillis étaient agitées constamment. Nous étions alors mieux repérés.
Vers 7h1/2, Mars me fait dire de partir. Quand je pars, je m’aperçois que tout l’état-major et la mitraille sont partis depuis longtemps. Je reste seul avec Dubois et Planavergne et Montecatini pour ramener ce qui reste de matériel.
La pluie tombe toujours aussi lourde. J’ai froid. Les cheveux collés aux tempes, le nez couvert de boue, je commence à partir, la culotte en lambeaux.
Je doutais du succès de notre repli, d’autant qu’un papier du capitaine Reymond m’annonçait que les officiers Allemands avaient leur popote au café (fontaine) !
Je suis tellement fatigué que je ne goûte pas aussi que j’aurais du le faire une lettre de Daniel qu’on me donne à Porcieu. Dans ce dernier village, les gens nous regardent avec méfiance. Pensez donc !
Je continue à me replier avec toute ma section et tout mon matériel. Au croisement de la route nationale, je laisse Avice. Les 105 allongent leurs tirs. Je lui offre de la gnôle. Je m’en reviens à pied, car nous sommes trempés jusqu’au point géométrique de l’axe de la colonne vertébrale. Un peu de marche nous réchauffera.
Je me souviendrai toute ma vie de l’arrivée à Montalieu. Le capitaine Lourties, un peu ému, me serre la main et me regarde en me disant : cher petit ! c’est tout. Je suis vraiment ému par son expression. Je comprends alors que j’ai fait mon devoir. Je suis heureux.
Après de nombreuses hésitations, des cars arrivent et nous prennent. C’est un miracle que nous soyons pas prisonniers car, ainsi que nous l’apprendrons plus tard, une colonne motorisée partant de Lyon, marchait sur Bourgoin et la Tour du Pin. D’autre part, la section Dangereuil et la section Avice contenaient des éléments d’infanterie au carrefour (ou plutôt au grand tournant).
Je suis tellement fatigué que je n’ai plus de réflexes. Dans le car, je m’endors profondément (je n’ai pas le courage de manger la galantine du capitaine).
Avec le lever du jour, nous arrivons à Saint-Biron. On laisse à Pont de Beauvoisin, Avice, Bascon et la compagnie Sommaire.

21 JUIN 1940 SAINT-BERON
Il pleut. Nous sommes dans un état lamentable, exténués. Notre matériel que j’ai eu la sagesse de mettre sur le toit du car est épars sur les bas côtés de la route. Je paie un méchant café rhum à mes hommes. Je trouve deux petites carrioles à bras. Chargez le matériel, alors que des chenillettes passent à vide. En avant! Je fais une mise en batterie qui ne ressemble à rien, près d’une ferme (à 200 mètres du cimetière sur la route des Echelles). J’étends une couverture et je sommeille.
Avec le soleil, je revis. Les dernières boîtes de conserve sont avalées (merci Marie). Je suis riche.
L’après-midi, je me lave. Comme c’est bon. Je vais voir le pont de Saint Albin. Un scandale ! Les types du génie qui doivent le faire sauter n’y connaissent rien !  Je fais une virée sur les Echelles où je rencontre Normandin.
En traversant les gorges de Chailles, je ne peux m’empêcher de penser à la facilité de défendre un tel passage. 1 kg de poudre suffirait !
Après avoir fait un tour à Saint-Biron, je m’endors dans le foin.
(Le 21 est le dernier jour où j’aperçois Dangereuil et Grandjean). Le sergent Bénit et Senezargues viennent me réveiller au cours de la nuit.
(Le soir bon dîner (escargots excellents) avec Montcatini et Grand) Les types d’artillerie !!! le 145e régional !!! ».


1 “ L’escarmouche de Sault-Brénaz …(constitue) le premier arrêt nettement marqué de la ruée allemande dans la région du Sud-Est ». Le Progrès 24 juillet 1940. Pour ce fait d’armes, l’aspirant Ferbos sera cité à l’ordre de l’armée le 12 octobre 1940 ce qui lui vaut la Croix de Guerre avec étoile vermeil qu’il ne recevra que le dimanche 26 août 1945.

  Ce texte est extrait de son journal de route, contemporain des événements. L’auteur, retraité à Versailles a en envoyé une copie, pour la mémoire, au maire de Sault Brénaz en 2007.

Le 25e R.T.S est créé en 1940 à partir des renforts fournis par trois dépôts de l’Afrique occidentale française, il constitue une des éléments majeurs de la 8ème division d’infanterie coloniale mise sur pieds à Souge, près de Bordeaux en 1940. Au mois de juin 1940, c’est la seule unité vraiment opérationnelle sur qui repose la ligne de défense au nord de Lyon.

« Une compagnie de tirailleurs sénégalais qui vient d’arriver, commandé par le capitaine Raymond de Virieu-le-Grand, construit un barrage en pierres de taille et en vieux rails au milieu du pont ». Le Progrès 24 juillet 1940.

« Une compagnie du génie s’étant repliée, le capitaine Raymond assure la défense de Sault-Brénaz…dans l’après-midi, le capitaine Raymond fait barrer complètement les routes qui ne s’ouvriront que quelques instants…le mercredi 19, pour donner passage aux dernières troupes…à quelques isolés du train des équipages et des éléments motorisés ». Le Progrès 24 juillet 1940.

« A 14h30, les barrages sont complètements refaits. A 15h30, les Allemands sont signalés à Saint-Sorlin ». Le Progrès 24 juillet 1940.

« La résistance acharnée du bataillon indigène qui tend les 18 et 19 juin, d’abord à…retarder le passage du Rhône aux troupes Allemandes. Tout deux parlent de l’efficacité des mortiers confiés à un jeune aspirant et du cran de tous les hommes européens comme indigènes ». Témoignage de l’adjudant-chef Jean Marcellier dans la République du Sud-Est 4 juillet 1940.

« Le Dornier 17. Senezergues me fait demander s’il peut tirer, c’est un comble ». NdA. Le Dornier 17 est un bombardier moyen de la Luftwaffe.

« Toiles de tente et choucroute ». NdA.

« A 15h45, le pont suspendu de Lagnieu saute…à 15h50…la route de Grenoble est coupée…dans la nuit les pontonniers (Allemands) se mettent à l’œuvre, protégés par une batterie de 150 ». Le Progrès 24 juillet 1940.

« Il est à noter que je n’ai jamais reçu d’ordre. La 11e compagnie, Raymond, était partie sans se soucier de nous ». NdA.

« Mort à St Biron) ». NdA.

« Dans la matinée les pontonniers Allemands réussissent à lancer quelques poutrelles d’assises…vers 10 heures un obus de 80 long (en fait ce sont deux mortiers de 81 NdA) français, dont la batterie est située sur la croupe d’Amblagnieu, anéantit du premier coup hommes (une dizaine), un bateau et passerelle…Pendant deux jours les Allemands essaient à plusieurs reprises d’établir une liaison avec la rive gauche ; mais leur tentative est vaine grâce à notre artillerie et à nos tirailleurs sénégalais ». Le Progrès 24 juillet 1940.

« Puis vers un rebord de pierre ». NdA.

« Nous faisons le point. Nuit du 21 au 22 : 3 heures de sommeil. Nuit du 20 au 21 : une heure de sommeil. Nuit du 19 au 20 : 1 heure de sommeil. Nuit du 18 au 19 : 5 heures de sommeil. Nuit du 17 au 18 : 6 heures de sommeil ». NdA.

« Atteint, il n’a pas sauté. Les Allemands sont passés par là ». NdA.

Le 145e régiment régional est affecté au sous-groupement Bissy du groupement Cartier, initialement constitué le 14 juin 1940 avec les éléments des subdivisions de Bourg, Chambéry et Grenoble.