Robert « Sarazac »
Robert Soulage, né le 9mai 1913 à Montaut.
C’était un résistant, identifié sous les noms de Robert Sarrazac et de Lagarde. Son vrai nom était Robert Soulage.
Il prépare une carrière d’instituteur en rejoignant l’École normale d’instituteurs de Périgueux. Il fait son service militaire en tant qu’Élève officier de réserve, dans la compagnie du lieutenant Henri Frenay, avec qui il se lie d’amitié. Il décide de s’engager pour deux années complémentaires où il mêle armée et enseignement en participant à l’instruction militaire.
Robert Soulage, à sa sortie, s’embarque pour le Tonkin le 11 novembre 19381, où il reste jusqu’en 1941, il arrive en métropole le 6 juin 1941.
À Lyon, il rencontre Henri Frenay et découvre la défaite, la collaboration, la mentalité de l’époque. Il demande à plusieurs reprises de quitter l’armée, mais ne l’obtient que le 15 avril 1942. Il s’occupe alors à encadrer des officiers démobilisés. Constatant, à la toute fin 1942 que des jeunes hommes prennent le maquis pour éviter le STO, Soulage souhaite instruire ces jeunes maquisards, d’en faire une machine de guerre.
Il est le créateur du Service national des écoles de cadres des maquis-écoles, et appelle ses anciens amis officiers à quitter Vichy. Le 1er mars 1943 son réseau devient Périclès qui créé des maquis école et des maquis d’accueil. Le réseau forme des équipes volantes et essaime dans les différents maquis.
Robert Sarrazac est arrêté le 15 janvier 1944. Sous la torture, il avoue un rendez-vous fictif à la station de métro Opéra. Il profite de la tentative des allemands de capturer ses contacts pour s’enfuir. Il reprend ses activités de résistance, et continue à organiser les maquis.