Le principe d’un strict cloisonnement est de règle chez les F.T.P.. Constitués en unités très décentralisées, les F.T.P. ne subissent pas de rafle comme COMBAT puis les M.U.R.. Si des Inter-régionaux, assurant les liaisons tombent, leur courage devant la torture ou la mort, épargnent le réseau.
Des « Inter » sont arrêtés comme Révillon, Néplaz.
Dans le Jura, les unités F.T.P. sont nombreuses, si une tombe, le cloisonnement et le courage des arrêtés empêchent toute arrestation en chaîne.
A Dole, le responsable-ville Maurice Pognon est arrêté le 24 février 1944, probablement victime d’une dénonciation. Interné à Dole, il est ensuite transféré à Dijon où il meurt sous la torture le 10 mas 1944, sans rien avoir révélé alors qu’il connaissait tous les acteurs de sa section. Celle-ci se reconstitue sous la responsabilité de Castro, Pierre, jusqu’à son arrestation le 7 juillet 1944, puis sous la direction de René Bailly, Mistral. Les groupes de cette section restent animés par ceux que Maurice Pagnon a recrutés : Henri Valade pour les Groupes GABRIEL PERI, Léon Soyard pour JEUNESSE LIBRE, Albert Pélot (arrêté le 15 mars 1944, D.R.) pour PASTEUR.