A l’aube du 5 février, le camp Michel est en prise avec les Allemands
Aprés avoir crapahuté dans plus de 80 cm de neige, les hommes du camp Michel rejoignent le soir même le camp de Triage au-dessus de Nantua. Ils sont éreintés.
Le samedi 12 février, Jeanne Moirod, agent de liaison de Perrotot les guide d’abord près de Geilles puis dans une feme prés d’ Emondeau. Aprés quelques jours de repos, Jeanne emmène le camp Michel à la ferme de Bellevoite prés de Belleydoux, où le camp cantonne. Le camp de triage rejoint le camp de Chougeat.
De Bellevoite le camp Michel participe à de nombreux coups de main et surtout à la réception de nombreux parachutages à la Prairie d’ Echallon ou dans les environs. Les armes et le ravitaillement sont cachés et stockés avant d’être répartis entre les autres camps du groupement Nord sous l’autorité du capitaine Noël Perrotot, “Montréal”.