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Maquis dans le Jura

Voire les cartes “camps de réfractaires” et “camps du Maquis” pages suivantes…

Le départ à l’automne 1942 des frères Larceneux de Combat, mouvement dont ils sont les pionniers, et leur adhésion au S.O.E. (voir réseau dans la ”Résistance s’éveille”) entraîne une véritable scssion car des sympathisants les suivent.

Les états majors sont divisés, A.S. (M.U.R., puis F.F.I.), F.T.P. et S.O.E.. Il n’existe pas de commandement de l’ensemble des forces de Résistance.

Pour la plupart, quelque soit l’obédience, les maquis sont livrés à eux-mêmes, ils se terrent ou se dispersent.

Ils renaissent après les sévères répressions de décembre 1943 à avril 1944 qui entraînent une réprobation générale de l’opinion publique et une adhésion plus marquée de la population envers la Résistance.

L’encadrement de ces 3 forces se fait sur le terrain ; l’ancienneté, l’expérience créent les chefs. Seuls les maquis du Haut-Jura possèdent cet encadrement, puisque leurs chefs respectifs sont formés par l’école des cadres du service Péricles.

Le Service national maquis est mis en place à la création des M.U.R. ; la première difficulté est de trouver des officiers et sous-officiers d’active pour assurer l’encadrement.  + D’INFO

Les Forces Françaises de l’Intérieur (F.F.I.) est sensée regrouper l’ensemble des forces de la Résistance : A.S. (Armée Secrète des M.U.R.), les F.T.P. (Francs Tireurs Partisans) et l’O.R.A. (Organisation de la Résistance Armée : militaires de carrière). Le B.C.R.A. ignore le S.O.E. en tant qu’organisation étrangère oeuvrant sur le sol français. + D’INFO

Aussi est-ce en commandant autonome que Romuald Vandelle, Louis, désigné par l’Etat-Major F.F.I. de R1 (sans l’avis du Directoire des M.U.R.), prend le commandement des F.F.I. du Jura.