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Maquis dans l’Ain et le Jura

Voir la carte des camps de Réfractaires et du Maquis bas de page "dans l'Ain" et "dans le Jura"

La Relève qui instaure le 22 juin 1942 un échange de un prisonnier contre 3 travailleurs est un échec. Les Allemands durcissent leur position. Laval promulgue la loi  du 4 septembre 1942 portant création sur un Service du Travail Obligatoire, qui introduit la conscription obligatoire pour tous les hommes agés de dix-huit à cinquante ans.

Le STO provoque le départ dans la clandestinité de près de 200 000 réfractaires, dont environ un quart gagne les maquis en pleine formation.
Il accentue la rupture de l’opinion avec le régime, et constitue un apport considérable pour la Résistance. Mais il la plaçe aussi dans l’immédiat, devant une tâche inédite, d’une ampleur non moins considérable (manque d’argent, de vivres, d’armes etc) pour des milliers de réfractaires soudain plongés dans la clandestinité.

Au printemps 1943, la Résistance doit faire face à cet afflux, elle organise des camps de réfractaires qui, une fois encadrés, deviennent des camps de maquisards, ou Maquis.
La montagne est propice à la clandestinité de ces groupes. L’Ain et le Jura sont riches en monts et vallées, proches de la ligne de Démarcation et de la Suisse.

La Résistance développe une propagande intense, pour encourager les requis du STO à ne pas partir en Allemagne.
Dans l’Ain et le Jura chaque secteur va s’activer pour trouver des faux papiers aux réfractaires, les cacher chez des sympathisants.
Leur nombre grossit, ils sont pourchassés par les forces de l’ordre de Vichy.

Peu à peu une organisation se met en place, ainsi se créent les premiers camps refuge de réfractaires dès mars 1943.
La survie des camps de réfractaires et leur évolution en Camp de Maquis dépend de la qualité de leur encadrement et de la logistique mise en place.

Il vont subir la répression exercée aussi bien par les Allemands que de la Milice.
Vidéo [0’32”]: Réfractaires assassinés près d’Orgelet (Jura).