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Maquis d’Ambléon carte

1944 : L’année de la Libération

Les Résistants apprennent qu’un réseau de l’Intelligence Service (I.S.) anglais recherche des terrains de parachutage et des équipes de réception.

Chronologie de quelques actions et opérations. 

  • En avril 1944, quatre parachutages ont lieu : deux à Vézeronce, deux au Bouchage.

  • En mai, l’inventaire des armes parachutées a lieu et occupe six hommes pendant un jour et demi. Les armes sont ensuite réparties dans les communes. Le groupe franc, très actif, procède alors à des destructions de machines, à des subtilisations de produits réquisitionnés…

  • Début juin, les volontaires font mouvement vers Ambléon, Les hommes répartis en 8 sections combattantes sont entraînés. Grâce à l’apport des réfractaires au S.T.O, les effectifs passent rapidement à 300, puis près de 500 hommes. Régulièrement, une section accompagnée d’une pièce de mitrailleuse et d’un bazooka, établi un barrage dans l’Isère consistant à provoquer le plus de pertes possibles tout en évitant l’encerclement. Ces actions brutales énervent l’ennemi qui ne sait jamais où l’embûche va se trouver, elles retardent la marche de ses convois, et comme elles se renouvellent très souvent, lui font surestimer la force réelle des hommes. Comme diverses opérations doivent avoir lieu et que les hommes doivent être nourris, habillés, chaussés et abrités, il est procédé à La Tour du Pin à l’enlèvement de vêtements fabriqués pour la Milice et, en accord avec les Ets Clerget, de 5000 paires de chaussures. Toujours en accord avec les Ets Clerget, une deuxième fois 10000 paires de chaussures. Toutes ces chaussures servent à équiper non seulement nos hommes, mais aussi les maquis de l’Ain, pour ceux-ci près de 9000 paires. D’autres réquisitions sont opérées : il s’agit de tentes pour abriter les volontaires chez Dickson à Saint-Clair-de-la-Tour et de trois tonnes de tabac à l’Entrepôt de la Régie. La vente des chaussures et du tabac permet d’alimenter notre fonds de guerre qui vivait jusqu’alors des subsides versés par Romans Petit, chef des Maquis de l’Ain.