Vidéo: le Special Operation Executive ou S.O.E. 3’45”
Vidéo: Les opérations aériennes 2’35”
“Never, in the field of human conflict, was so much owned by so many to so few” paroles de Winston Churchill, extraites du discours du 20 août 1940: “Jamais dans l’Histoire des conflits humains, autant n’ont été redevables à si peu”. Elles témoignent de la gratitude de l’Angleterre à l’égard de l’action de la R.A.F. durant la « Bataille d’Angleterre ».
Nous pouvons reprendre ces propos et les dédier aux agents du S.O.E. en hommage à l’aide apportée à la Résistance : « jamais dans l’histoire des conflits humains, autant n’ont été redevables à si peu ».
Churchill est à l’origine de la création de ce service. Son but est de couvrir l’Europe de réseaux et de « coordonner toutes actions de subversions ou de sabotages, entreprises sur le continent. La Section française, Section F, est dirigée par le colonel Buckmaster, dont le nom est donné parfois aux réseaux SOE en France. On les appelle aussi I.S., pour Intelligence Service, car ce sigle est la “marque” de l’espionnage anglais, alors que le sigle S.O.E. nouvellement crée, est totalement inconnu ici. Ces 2 réseaux sont différents, concurrents et s’opposent même.
En marge de cette section F est créée une structure parallèle: la section RF, avec à sa tête, bien sur le colonnel Buckmaster et André Dewawrin (Passy) pour le B.C.R.A.. Cette section “RF” prend en charge les opérations aériennes, effectuées par une escadrille spéciale: la 161.