Menu Fermer

Le Maquis agit …

construction

 Ce sujet sera traité sur une carte interactive

Les réfractaires et autres clandestins sont venus, pour certain dès le printemps 1943, « la fleur au fusil » : ils portent la même tenue depuis leur arrivée, elle tombe en guenille.

En septembre Romans contrôle les camps du plateau de Retord, il est bien conscient  des prochains frimas à 1000 m d’altitude et du dénuement dans lequel se trouvent « ses gars ». Il ressent la nécessite d’entreprendre des  actions visant à les habiller, les nourrir. 

Dans l’Ain comme dans le Jura de nombreuses opérations sont montées pour assurer habillement, et subsistance sur les Chantiers de Jeunesse.
Ces Chantiers sont organisés par Vichy pour phagocyter les esprits des jeunes.
Dès l’automne 1943, ils sabotent pour géner la logistique allemande qui assure le ravitaillement de ses troupes qui combattent en Italie.

Dans l’Ain: 

 Les Chantiers de jeunesse

Artemare le 10 septembre 1943. L’objectif est de dévaliser les importants dépôts du Chantiers de Jeunesse. Le capitaine Romans est depuis peu en rapport avec Morrier (Plutarque) , chef de secteur de l’Armée secrète (A.S.) du Val Romey. Plutarque propose le concours à Romans de l’AS d’Artemare, qui, grâce à des complicités, lève les plans détaillés du Chantier. Pierre Marcault (Marco), les reproduit au sol, grandeur nature au camp de Morez, qu’il dirige. Le 10 septembre à minuit, une équipe de 30 hommes, répartis dans un camion gazo, 2 camionnettes et 3 voitures (tous les véhicules que possède le Maquis) quittent Morez pour Artemare ; Marco dirige l’opération. Les équipes de l’A.S. isolent téléphoniquement la gare et le Chantier, les maquisards neutralisent le poste de garde.

Les gendarmes chargés de la protection du groupement, sont chloroformés et ligotés. (la boîte du chloroforme utilisé est au musée à Nantua) PHOTO

Pendant 1 heure les maquisards entassent dans les véhicules : chaussures, culottes, blouson de cuir (ce qui va devenir le véritable uniforme du maquisard), matériel de campement et de cuisine, toutes choses rares dans les camps, mais indispensables.

Le 23 octobre 1943, le camp est à nouveau attaqué, les maquisards prennent toutes les denrées alimentaires qu’ils chargent dans un camion à gazogène de 5 tonnes, qu’ils volent, s’emparant aussi de 2 voitures sanitaires, de 2 motos, 1 vélomoteur et 2 bicyclettes.

Le 28 octobre 1943, le camp est pillé.

Le 15 novembre 1943, le camp est à nouveau visité. Le butin n’est pas précisé en dehors d’un camion des chantiers.

Le 10 décembre 1943, 3 voitures, 6 mulets et du matériel divers sont saisis.

Bourg : Le 18 novembre 1943 : le GF jurassien de Jean Guérin attaque le Chantier de Jeunesse Forestier  à Bourg et se saisit d’une traction avant ainsi que de l’essence ; il évite de peu un accrochage avec des allemands.

Dans le quartier le Vennes, le 25 novembre 1943, des équipes de Pré-Carré, Morez et Verduraz, conduites par de Lassus dévalisent le chantier.

Le 28 oct le camp de cize s’empare de 1.600 uniformes des chantiers   54

Le 13 décembre ce camp est attaqué par le camp de Cize qui enlève du matériel de garage.

Les Vennnes, le 5 avril, le camp de cize, saisie d’équipement pour les recrues.

Hauteville : (prés d’) à la ferme Guichard, le 18 septembre 1943, puis le 7 octobre l1943 le camp est attaqué par 15 maquisards qui emportent : couvertures, matériel de cuisine et de campement, ainsi que des skis et des luges.       

Bezonnet, le 4 et 12 octobre 1943 : vol de paquetage et de vivres.

Simandre,  le 9 octobre le chantier de jeunesse du groupement 3 du groupe 4 est dévalisé par le camp de Cize qui emporte sacs de couchage, couvertures, souliers, matériel de cuisine… Le 25 octobre, 30 gars du camp de Cize dévalisent le Chantier. Quelques  plus tard, le maquis de Granges s’empare d’un baraquement. Voir croisy p 43

Petit Abergement, le 13 octobre 1943, le camp du Jalinard est attaqué sans succès. Le camp 10 du Groupe 3, le 13 octobre est dévalisé.

Brénod, le 21 octobre 1943 à : 40 quintaux de pommes de terre sont interceptés avant livraison au chantier. Le lendemain, un cadre et dix jeunes s’évadent en emportant du matériel.

Cize, le 9 octobre 1943, le chantier est dévalisé. Sacs de couchage, couvertures, souliers, équipements de cuisine et divers sont subtilisés. 

Vivres et autres…

Bourg,  le 23 septembre 1943

Les services de l’Intendance possèdent un important dépôt de vivre au Clos Tardy. La présence des allemands en ville, rend l’intervention délicate et l’opération doit être montée avec la plus grande précision et discrétion. Romans charge Chabot (Montréal), chef du Groupement Sud, de l’opération. Ce dernier se laisse enfermer dans l’entrepôt et dresse les plans des lieux pendant la nuit : il localise les quais de chargement, repère les stocks de denrées. L’opération est fixée pour le 23 septembre. Le capitaine Romans, son état-major et un délégué régional Larrivière sont présents. Des agents de liaison envoyés en éclaireurs ont étudié les lieux et guident les véhicules et leurs équipes de chargement qui arrivent un par un et selon un itinéraire particulier. La complicité d’un militant des Mouvements employé au dépôt facilite la tâche : il coupe le téléphone et laisse les clés sur les portes. L’opération se déroule sans incident, les camions regagnent la montagne, chargés de dizaines de tonnes de vivres : pain de guerre, viande et sardines en conserve, sucre, café, légumes secs. 10 tonnes de vivres sont enlevées.

Le 10 décembre 1943, route de Pont-d-Ain, une équipe de 25 hommes du camp de Cize, s’empare de 2300 litres d’essence et de 200 litres de gazoil. Le carburant est réglé au cours officiel. ( ?)

Le 2 mars 1944 : vol de voiture par 6 terroristes, et pillage de     l’entrepôt des Ponts et Chaussée par 10 terroristes.

Le 3 mars 1944 : pillage d’un magasin militaire par 10 terroristes.

Le 16 mars 1944 : pillage du dépôt du Transport de l’Ain (T.A.).

Le 25 mars 1944 : pillage d’un dépôt d’épicerie par 25 terroristes. Croisy p 95 cize

Dompierre-sur-Chalaronne, le 6 octobre 1943: la mairie est visitée et des cartes et tickets de rationnement sont « récupérés ».

Saint-Etienne-sur-Chalaronne, le 6 octobre 1943 : la mairie reçoit la visite de la Résistance qui saisit cartes et tickets de rationnement.

Chatillons/ Chalaronne, le 23 octobre 1943 cartes et tickets  sont saisis.

Simandre, le 29 octobre 1943 : le camp de Cize dévalise le débit de tabac.

Saint-Germain de Joux, le 30 octobre 1943, la cave d’un fromager est dévalisée.

Corveissiat, le 30 octobre 1943 : le camp de Cize dévalise le débit de tabac.

Vescours, le 26 novembre 1943: le débit de tabac est dévalisé.

Arbigny, le 10 décembre 1943: le débit de tabac est dévalisé.

Mantenay, le 30 décembre 1943: le débit de tabac est dévalisé.

Vonnas, le 31 décembre 1943 : le débit de tabac est dévalisé.

Saint-Nizier-le-Bouchoux, en novembre 1943 : cartes et tickets de rationnement sont saisis à la mairie.

Saint-Rémy, en novembre 1943: cartes et tickets de rationnement sont saisis en mairie.

Arbigny, en novembre 1943: cartes et tickets de rationnement sont saisis en mairie.

Coupy, en novembre 1943: cartes et tickets de rationnement sont saisis en mairie.

Ceyzerieu, le 13 décembre 1943, 1100 kg de colza sont saisis.

Condeissiat, le 28 décembre 1943 : cartes et tickets de rationnement sont saisis en mairie.

Polliat, le 3 tonnes de farine sont enlevées au moulin.

Ambérieu, le 28 décembre 1943 : cartes et tickets de rationnement sont saisis en mairie.

Vandeins, le 29 décembre 1943 : cartes et tickets de rationnement sont saisis en mairie.

Buellas, le 30 décembre 1943 : cartes et tickets de rationnement sont saisis en mairie.

Giry-le-Noble, le 30 décembre, cartes et tickets de rationnement sont saisis en mairie.

Entre Oyonnax et Dortan, le 6 décembre 1943 : les équipes de Chougeat interceptent une camionnette du Ravitaillement Général transportant tout le tabac pour la ville : treize sacs et 4  caisses.

Moulin de Polliat, le 13décembre 1943: 3000 Kg de farine sont saisis par les hommes du camp de Cize .

Villereversure, le 8 décembre 1943, 3800 kg de blé sont enlevés par le camp de Cize à la coopérative.

Villars les Dombes, le 21 décembre 1943: 1200 litres d’essence sont prélevés et réglés au cours officiel. Un même prélèvement est opéré le 15 février 1944.

Arinthod, le 25 février 1944 : perquisition  de 5 bœufs et un veau par le camp Jo et Charles (ex Cize) sur la place publique  où la commission des réquisition se préparait à la réalisation d’un contingent de 40 bovins, devant parfaire un train de 400 bovins devant partir en Allemagne. Le 7 avril 44, même opération, saisie de bétail. Croisy p 101

La Balme, le 17 novembre 1943 : 2 camions du Ravitaillement Général sont interceptés, 1500 kg de pommes de terre et du matériel sont enlevés.

Oyonnax, le 28 novembre 1943 : une camionnette du Ravitaillement Général chargée de 850 litres d’essence est saisie. Le 8 mars : vol d’essence. Le 23 mars 1944 : vol d’une camionnette et d’un vélomoteur.

Saint-Rambert, le  11 novembre 1943, 200 litres d’essence sont saisis sur un camion du Ravitaillement Général.

Viriat, le 14 décembre 1943 : une voiture, contenant 72 pneus et 48 chambres à air appartenant aux Ponts et Chaussées, est enlevée.

Cormoz, le 1er mars 1944 : vol de voiture et pillage du bureau de tabac par 4 terroristes. Le 29 mars : vol de tabac par 3 terroristes.

Saint-Laurent, le 1er mars 1944 : pillage du bureau de tabac, et vol de titre d’alimentation à la mairie par 5 terroristes.

Saint-Denis-les-Bourg, le 1er mars1944 : vol de 300 000 francs par 3 terroristes.

Marsonnas, le 2 mars 1944: vol d’une voiture par 5 terroristes.

Jasseron, le 2 mars 1944: vol d’un camion.

Saint-Paul-de-Varax, le 2 mars 1944: vol d’essence.

Poncin, le 3 mars 1944: vol d’essence.

Saint-Trivier-de-Courtes, le 4 mars 1944: pillage du bureau de tabac par 5 terroristes.

Grièges, le 4 mars 1944: vol de beurre par 8 terroristes.

Courtes, le 4 mars 1944: pillage du bureau de tabac par 5 terroristes.

Vernoux, le 4 mars 1944: pillage du bureau de tabac par 5 terroristes

Attignat, le 7 mars : 1944 : vol de 40 000 francs et de pneumatiques par 6 terroristes.

Pont-de-Vaux, le 8 mars 1944: vol d’effets militaires par 3 terroristes.

Confrançon, le 9 mars 1944: vols de bidons d’essence par 5 terroristes.

Beny, le 9 ars : vol d’un camion par 5 terroristes.

Coligny, le 10 mars 1944: vol de vin par 8 terroristes. Le 31 mars 1944 : vol de titres d’alimentation en mairie.

Arbent, le 10 mars 1944: vol de voiture par 3 terroristes.

Saint-Laurent, le 11 mars 1944: vol de bijoux, argent et vêtements par 8 terroristes.

Vonnas , le 12 mars: vol de voiture. Le 29 mars 1944 : pillage du bureau de tabac par 3 terroristes.

Brion, le 13 mars 1944: vol de beurre et fromages.

Nurieux, le 13 mars 1944: vol d’huile.

Beaupont, le 14 mars 1944: vol de voiture par 5 terroristes.

Bolozon, le 14 mars 1944: vol de voitre par 3 terroristes.

Jassan-Riottier, 23 mars 1944: vol de 2 camions par 20 terroristes.

Chasey-Bons, le 16 mars1944 : vol d’exposifs.

Seillonas, le 15 mars 1944 : pillage du bureau de tabac par 4 terroristes.

Cerdon, le 16 mars 1944, vol d’un camionde farine par 2 terroristes..

Sermoyer, le 17 mars 1944: pilage d’un bureau de tabac par 3 terroristes.

Chevillard, le 18 mars 1944 : vol d’un camion par 4 terroristes.

Chavannes-sur-Reys, le 18 mars 1944: vol de tabac.

Pont-d-Ain, le 21 mars 1944: vol de 2 voitures par 2 terroristes. Voir Croizy : enlèvement d’animaux, les bons ayant été versés aux paysans, présentés à la commission de ravitaillement…p 94

Montréal, le 21 mars 1944: vol de matériel électrique.

Condeissiat, le 27 mars 1944: vol de tabac par 3 terroristes.

Moulin-des-Ponts, le 28 mars 1944: vols d’outils à la gare SNCF.

Chavannes-sur-Suran, 29 mars 1944: vol de tabac.

Viriat, le 29 mars 1944 : vol de vin par 100 ( ?) terroristes.

Brénod, le 29 mars 1944 : vol d’un camion.

Villeneuve, le 30 mars 1944:incendie d’un stock de fourrage (rétorsion) 

Coligny, le 31 mars 1944 : vol de titre d’alimentation en mairie.

Matafelon, le 31 mars 1944 : vol d’un chargement d’œufs.

Lagnieu, le 31 mars 1944 : pillage d’un dépôt de denrées alimentaires. 

Seyssel, le 31 mars 1944 : pillage d’un bureau de tabac.

Treffort, le 31 mars 1944 : vol de titres alimentation en mairie.

Bolozon, le 31 mars 1944 : vols d’outils à la gare SNCF.

Courmangoux, le 31 mars 1944 : vol de titres d’alimentation en mairie.

Dortan, le 31 mars 1944 : vol de tabac.

Dans le Jura :

Les Chantiers de jeunesse

Versoix prés de Lamoura, le 3 novembre 43, le camp Pelvoux réalise un coup de main sur le camp de chantiers de jeunesse, procure blousons et pantalons bientôt teints en noir par Delaborde et des chaussures. Des plastrons de peau de mouton tiendront les maquillards au chaud.

Poligny, le 16 janvier 1944 : saisie d’habits pour les Maquis du Haut-Jura par le G.F. Jurassien.

Vivres et autres…

à compléter…