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La compagnie Lorraine

Au 6 juin toutes les forces F.F.I. regroupées au camp de Catane dans les bois d’Illiat, le maquis Lorraine et la compagnie “Naucourt” dirigée par Ludovic Chassé « Ludo » se refroupent en une seule unité : la compagnie Lorraine avec à sa tête le sous lieutenant Boghossian. Elle compte 4 sections sections, soit 63 F.F.I. répartis en 9 groupes. Cantonné là, le G.F. Bastia garde son autonomie.

A partir du 7 juin, la compagnie Lorraine appliquant le plan Tortue établit des barrages sur les routes du Secteur C8 : entre Chalamont et Chatillon sur Chalaronne, entre Dompierre et Saint André de Corcy. La compagnie a 2 tués et un disparu.

Repliée à Corcelles, la compagnie Lorraine qui compte maintenant une centaine d’hommes est rattachée au sous groupement Augé du groupement Sud.

Le 21 juin elle reçoit l’ordre de relever la compagnie Verduraz dans la vallée du Séran, sur le versant Sud du Valromey.

Là, les 23 et 24 juin, des éléments de la Wehmacht lancent une attaque durant 2 jours. Épaulés par la compagnie Le Bugey et les F.U.J. (Forces Unies de la Jeunesse) ils contraignent les Allemands à se replier sur Hauteville.

Le 27 juin, la mission est d’aller attaquer les positions allemandes qui défendent les deux issues du tunnel de Virieu le Grand. Le G.F. “Paul” se rend maître de l’entrée Sud à Ponthieu, l’entrée Nord est prise par les Enfants de troupe de Jean Signorini “Mazaud”.

La compagnie est alors mise au repos à Maillat.

Le 10 juillet c’est l’Opération Treffenfeld, La compagnie est mise à la disposition du capitaine Lamblot « Maxime » du P.C. départemental, qui vient soutenir l’A.S. locale à Trébillet, entre Saint Germain de Joux et Chatillon de Michaille. Ils tiennent la position 2 jours sur des troupes allemandes venant de Chatillon de Michaille, mais doivent bientôt se retirer, sous la menace de troupes de la Werhmacht venant de Nantua qui les menacent à revers. L’ennemi compte 200 hommes mis hors de combats, les F.F.I. ont 4 tués.

Romans ordonne le repli, une section rejoint Giron alors que l’autre se rend à Arandas au dessus de Saint-Rambert.

Un parachutage à la Chartreuse de Porte apportent enfin les mitrailleuses browning 30, tant espérées. Le lieutenant Maurice Colin, “Clin” a pu s ‘échapper d’un train de la Déportation et les rejoint. C’est l’enthousiasme à la compagnie Lorraine.

Le 27 juillet le compagnie reçoit l’ordre de se regrouper à Saint-Germain de Joux, Elle est dotée d’une nouvelle arme : 1 mortier anti-char.

Le 10 août elle s’installe à Lantenay avec pour mission de harceler par des embuscades la Wehrmacht dans les Dombes et le long de la rivière d’Ain.
Le 24 août elle est présente lors de la Libération d ‘Ambérieu, accroche des Allemands sur la R.N.84. Elle est chargée aussi de défendre avec d’autres unités les ponts franchissant l’Ain, à l’arrivée des forces U.S..

Le 1 er septembre la compagnie Lorraine se replie sur Ambronay.

Du 8 au 10 septembre, elle est appelée en renfort à Pontarlier pour épauler les F.F.I. du Doubs.