Henri Goboz est un pionnier de la Résistance. Il est membre des M.U.R. (Mouvement Uni de la Résistance) à sa création en mars 1943. Il est chargé de la propagande et de la diffusion de tracts et journaux Clandestin.Il habite rue de la République, proche de la rue Littré où Joseph Michallat imprime des tracts et le journal clandestin Bir-Hakeim.
Le 18 août 1943, Paul Cribeillet « Grillon » chef du 1er Bataillon F.T.P. l’accompagne pour assister à un parachutage à « La Baronne», près de la ferme de Varanglas dans le Revermont. C’est un des premiers parachutage.
Le 9 octobre 1943, un groupe, chargé d’assurer la sécurité d’un atterrissage clandestin dans la plaine de Macon, est arrêté et emprisonné à Bourg. Parmi eux Henri Groboz, Léon et Jean Perret.
Le docteur Léger demande à Mlle Sommier, assistante sociale de leur faire passer des laxatifs. Transférés à l’hôpital, ces hommes sont délivrés le 16 novembre par le G.F. Leduc-Pesce « Sans Pardon ».
En décembre 1943,. Henri Groboz fonde un Groupe Franc, au sein de l’A.S. de Bourg, avec Léon et Jean Perret « Homère » après leur évasion.
Le 6 juin 1944, ce Groupe Franc s’étoffe et prend le nom de Compagnie Groboz. Elle cantonne à Châteauvieux, sur les hauteurs de Saint-Martin du Mont, au Sud des Unités du Revermont.
Le 21 cette Cie est au contact à Saint-Martin du Mont avec 300 Allemands.
Le 28 juin, Groboz et sa compagnie interceptent dans la forêt de la Réna, au Sud de Bourg, 2 camions allemands chargés d’obus.
Le 6 juillet, dans une embuscade à Saint-Martin du Mont, la compagnie perd les frères Perret, Jean lieutenant « Homère » et Léon, sous lieutenant « Alain », Ferdinand Bardet et Pierre Curbillon.
Lors de l’Opération allemande Treffenfeld du 11 juillet, la compagnie Groboz se bat à Thoirette et retarde l’avancée de la colonne de la Werhmacht venue de Lons.
Le 19 août, La Cie se bat au côté de la Cie Levèque lors de l’attaque de la gare de Saint-Étienne du Bois. Le bilan est de 8 blessés dans la compagnie Groboz, les Allemands comptent 15 morts dans leurs rangs.
Le 22 août, lors d’une contre attaque allemande Henri Groboz est très sérieusement blessé, évacué sur un hôpital de campagne à Charnoz(Jura), malgré les soins d’Emile Guillet, chirurgien de la Résistance, il meurt le 25 août.
Après la mort de son chef la Cie Groboz est affecté à la protection du P.C. d’Elie Deschamp « Ravignan » Chef du groupement Ouest.