Prés de Sonthonax-la-Montagne et dominant Thoirette et la vallée de l’Ain, la ferme du Revers regroupe une trentaine de jeunes qui ont manifesté contre le départ au STO. à Oyonnax début mars 1943. Ils rejoignent cette ferme où Jean-Pierre Guyot, “Jean Guerrin”, vient nouvellement de créer un camp le 10 mars.
Les effectifs grossissent, des réfractaires arrivent du Jura pour atteindre le nombre de 70.
Son existence est très vite éventée. Le sous Préfet de Nantua Demay veut réduire ce nid de dissidents.
Le commandant de gendarmerie de Bourg est chargé de mener l’assaut.
Prés de Sonthonax-la-Montagne et dominant Thoirette et la vallée de l’Ain, la ferme du Revers regroupe une trentaine de jeunes qui ont manifesté contre le départ au STO. à Oyonnax début mars 1943. Ils rejoignent cette ferme où Jean-Pierre Guyot, “Jean Guerrin”, vient nouvellement de créer un camp le 10 mars.
Les effectifs grossissent, des réfractaires arrivent du Jura pour atteindre le nombre de 70.
Son existence est très vite éventée. Le sous Préfet de Nantua Demay veut réduire ce nid de dissidents. Le commandant de gendarmerie de Bourg est chargé de mener l’assaut.
Le 26 mars 1943, 100 Gardes Mobiles de Réserve, (G.M.R.), attaquent le camp. Prévenu par la gendarmerie d’Izernore, le camp éclate, mais les G.M.R arrêtent sept hommes, alors que les autres se dispersent. Jean Pierre Guyot, Jean Guérin et Jean Roy, jurassiens sont arrêtés et emmenés avec leurs 5 compagnons d’infortune au Fort du Paillet à Dardilly.
Ils sont expédiés en Allemagne avec un contrat de travail. Ils s’évadent du train dans les environs de Bourg.
Commence alors pour Jean Guérin et ses compagnons la fabuleuse et tragique aventure du Groupe Franc Guérrin à travers le Jura, pour s’achever en ce qui concerne Jean Guérin dans les bois de Pannessières, où l’on découvre son corps le 9 juin 1944. (Voir Groupes Francs)