Les différents « coups de mains » réalisés par le Maquis sont accompagnés d’autres, perpétrés par des malfrats. Toute la population ne fait pas la distinction et certains voient le Maquis comme une horde de pillards.
La guerre est aussi psychologique. Aux dénonciations de la presse et de la radio de Vichy, Romans veut répondre par une action spectaculaire.
La date retenue est le 11 novembre. Cette date permet de montrer la belle filiation entre les combattants d’hier, et celui du Maquis aujourd’hui.
Le choix tient à de multiples raisons :
il n’y a pas de présence allemande localement, la garnison la plus proche est à Bourg ; la feldgendarmerie à La Cluse est réduite.
L’A.S. d’Oyonnax est bien implantée et bénéficie du soutien actif du commissaire de police local et de la bienveillance de son patron, le capitaine de gendarmerie Vercher de la brigade de Nantua.
Romans charge trois oyonnaxiens d’organiser le contrôle et la neutralisation de la cité : Montréal, Elie Deschamps et Gaby Jeanjacquot. Chabot est chargé d’organiser le transport et le défilé des hommes.
Romans et seuls ces hommes précités sont tenus dans le secret. Toutes les A.S. font courir le bruit que le 11 novembre aura lieu une manifestation dans la propre ville de leur secteur, ceci, afin de brouiller les cartes.
Vers 11 heures, des équipes de maquisards neutralisent et contrôlent les points névralgiques de la ville, la police, la gendarmerie et les communications.
Vers midi…….
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