Didier devient chef régional de l’A.S. après l’arrestation de Robert Ducasse Vergaville le 19 octobre 43, à Villieu-Loyes dans l’Ain. Il apporte un soutien constant à Romans.
Fort de cet adoubement, Romans prend le contrôle de tous les camps.
La situation est claire. Le capitaine Romans commande les maquis comme les A.S. de secteurs, dès l’automne 1943.
Un seul camp lui échappe, le camp du 1er Bataillon FTP de Cribeillet. (voir dans la carte des Maquis)
L’encadrement militaire de ces jeunes recrues apparaît, au Capitaine Romans (il a repris son grade de réserve), comme une nécessité absolue.
Fin juillet 1943, Elie Deschamp adresse à Romans un de ses anciens élèves, lieutenant de Tirailleurs algériens : Noël Perrottot qui est bloqué par l’invasion de la zone SUD. Ne pouvant rejoindre l’Afrique du Nord, il piaffe d’impatience de poursuivre la lutte d’une forme ou d’une autre. Dés lors, sous le nom de Montréal , il devient un des adjoints de Romans, avec Pierre Marcault Marco.
Henri Girousse, Saint-cyrien, officier de chasseurs alpins, puis des tirailleurs marocains était lui aussi bloqué en Métropole par les évènements. Lucien Chevrier, hôtelier à La Cluse le met en rapport fin aout 1943 avec Romans. Tout heureux de rompre son inaction, il devient Chabot. Chabot rencontre peu de temps après, à Bourg en Bresse, un camarade de promotion de Saint-Cyr : de Lassus de Saint-Genies. Constatant leur communauté de vue sur les évènements, ils s’ouvrent mutuellement…; Peu après, le lieutenant de Lassus offre ses services au capitaine Romans.
Elie Deschamp, que nous avons vu rencontrer Romans à Brénod en juillet 1943, contrôle les A.S. de l’Ouest du département en janvier 1944. Romans officialise cet état de fait, en janvier 1944, en le nommant chef du groupement Ouest, à l’égal de Chabot et Montréal respectivement pour les groupements Sud et Nord. Photo Il est secondé par un jeune officier de carrière : Maurice Colin Clin, chargé de la formation des sédentaires A.S.