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«  Je ne considère pas l’opération du 30 décembre 1943 comme un succès bien que les pertes que j’ai à déplorer soient plus faibles que les vôtres, mais j’estime que quel que soit le résultat, il ne peut être question de succès dans l’issue d’une lutte entre français.
J’aurais du vous écrire avant, mais je tenais à connaître vos sentiments. Vos hommes se sont chargés de le faire. Je sais, par eux que vous nous considérez comme des hors-la-loi qu’il faut détruire et vous nous l’avez prouvé dès votre arrivée dans la région.

C’est pourquoi j’ai tenu à vous montrer que vous ne pourriez pas poursuivre impunément votre action contre nous.
Je tiens à vous préciser que les terroristes que j’ai l’honneur de commander sont des soldats, des soldats français, que nous n’avons qu’un seul but : libérer notre pays.
Je tiens également à vous prévenir qu’en essayant de gêner notre action, vous faites le jeu de l’ennemi, que vous vous conduisez en traître et que vous serez considérés comme tel.
Votre responsabilité est d’autant plus grande que les hommes que vous commandez ont une ardeur combative qui fait honneur aux traditions guerrières de notre pays.
Réfléchissez, mais sachez que nous sommes arrivés à un moment où l’on est soit avec nous pour la France, soit contre nous pour le Boche.

Le 2 janvier 1944, Le chef militaire départemental. »

A la suite de cet avertissement les G.M.R. deviennent moins combatifs.