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Contre la population ”Frühling” Jura

En cours de construction

Les Allemands se livrent dans toute la région investie, à de terribles représailles. Les résistants des plateaux, les premiers à avoir accueilli et soutenu les réfractaires, devenus maquisards depuis, sont les plus durement touchés.

Le scénario reste le même pour toutes les opérations à venir. Les Allemands investissent les villages, rassemblent les hommes, les trient en fonction d’informations obtenues par la Gestapo et la Milice. Il est aisé de dresser une carte de leur itinéraire à partir de leurs exactions.
Le moindre soupçon vaut exécution, après interrogatoire et tortures. Ils pillent et incendient ensuite les maisons : de vrais Huns:……à

Le 8 avril :
Choux 2 habitants suspectés d’avoir aidé le Maquis sont abattus le 8 avril, plusieurs maisons sont incendiées.
Larrivoire, le maire Lucien Perrin est assassiné à la Versanne.
Vulvoz subit le même traitement.
Prémanon 5 personnes sont tuées, on découvrira 17 cadavres.
Viry, une femme déportée, un homme arrêté il est exécuté à Coupy, prés de Bellegarde (01)

Le 9 avril :
Saint-Claude, le 9 avril, la population est in formée que tous les habitants de 18 à 45 ans doivent se rassembler à 10 heures place du Pré. 2000 personnes y sont gardées jusqu’à 14 heures. 307 sont déportées. A ces mesures s’ajoutent pillages, incendies et nouvelles exécutions, déportations.
Liste des Déportés. | Vidéo rafle de Saint-Claude

le 10 avril :
Déportations à La Pesse (Leroy Henri),
Vaux les Saint Claude (BENOIT André, CHARMIGNEY Paul, FEMY Marius),
Molinges ( BARONI Baptiste, BOUCHET Robert, CABAUD Serge, MILLET Edouard, NICOD Louis, ROSS Joseph, SPILLER Joseph, VINCENT Jules.

Le 11 avril :
Saint Sauveur: dans la maison du maire Georges Monneret, qui est fusillé sur place. Son visiteur, Joseph Kemler chef du district A.S. de Saint-Claude est arrêté : dénoncé au S.D., « Gestapo » par un agent de liaison passé à son service, Agenda, Kemler est ramené à Sain-Claude et torturé à mort. Serge Klarsfeld rapporte dans le Journal du Dimanche du 30 janvier 1983 le témoignage d’un soldat allemand, témoin de ces interrogatoires et des horribles tortures que Barbie a fait subir à Joseph Kemler. A toute interrogation il répondit : « jamais ».
Au Martinet:une réunion importante est prévue au café-restaurant tenu par M. Joly. Les Allemands font irruption, M. Joly est fusillé sur place. Le commandant Jean Duhail, Vallin, chef du Maquis du Haut-Jura et Agenda agent de liaison, sont emmenés à Saint-Claude. Alors qu’Agenda est relâché, Vallin torturé à Saint-Claude aura une fin tragique à Viry.
Sièges : l’épouse du maire et sont fils sont arrêtés et déportés. 5 hommes étrangers au village sont torturés puis abattus.29 des 35 maisons que constituent le villages sont incendiées.
Au Bouchoux : le maréchal des logis-chef de gendarmerie Vincent est fusillé le lendemain aux Fournet, un agriculteur et un fromager sont déportés (non rentrés).
Chassal : un diamantaire est déporté (non rentré).

Le 12 avril :
Coyrière: Georges Monneret, 24 ans agriculteur, s’accuse d’avoir aidé des maquisards, afin d’éviter des représailles sur son village. Il est abattu sauvagement de 80 coups de feu. On retrouvera quelques jours plus tard, aux Fournets, 6 corps calcinés. On identifiera seulement le corps du maire, Clément Osias.
Septmoncel, Vobles, Aromas le 12 : déportations et incendies.
Saint-Laurent, Morez, Morbier, Clairvaux, se succèdent déportations, incendies et pillages de même que dans la région d’Arinthod à Saint- Hymetière, Chemilla, Cézia, à Cornod, sur 23 Déportés, 7 seulement reviendront.
Liste des Déportés.

Le 13 avril :
Viry: un jeune homme de 20 ans, René Mermet qui avait protesté contre les tortures infligées à Vallin, est emmené au chalet « Sous-le-Rosay » où il est interrogé, battu et finalement exécuté d’une balle dans la tête.

Le 14 avril :
Ravilloles, Lamoura, Saint-Lupicin, Chassal, Gigny,Chaux-des-Prés (où un villageois est fusillé): aux déportations s’ajoutent les incendies.
Liste des Déportés
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Le 15 avril :
Longchaumois : le boulanger est exécuté.
Grande-Rivière : le maire et le fromager sont exécutés, 25 villageois sont déportés (18 non rentrés), toutes les maisons sont pillées, et incendiées pour certaines. | Vidéo, Témoignage du maire 4’17”
Prénovel : le village est incendié, 2 de ses habitants sont déportés (non rentrés).
Charchilla : 6 villageois sont déportés: FAVRE Robert, FOULON Fernand, GRIFFON Albert, HUGON André, MATHIEU Louis, VINCENT Fernand, VINCENT Simon  ( 3 non rentrés).
Saint-Pierre: le maire Henri Verjus, est fusillé, un habitant, GRANDJEAN Paul est déporté, non rentré.
Montfleur : le château est incendié,, son propriétaire déporté, une autre maispon est détruite à l’explosif
Onoz : deux immeubles sont incendiées.
Rivière-Devant :  MERMET Georges,  MEYNIER Maurice PIOT Charles PIOT Marce, sont déportés (non rentrés).
Les Piards : JANIER André, JUHAN Robert, RAFFIN Camille sont déportés. (non rentrés).

Le 16 avril :
Les Bouchoux : 2 villageois sont déportés. (1 non rentré)
Choux : un ouvrier agricole est arrêté, il est fusillé le lendemain aux Neyrolles (01)
Prénovel : l’adjoint au maire, Fongeras, est fusillé. Deux villageois sont déportés. Toutes les maisons sont pillées, puis incendiées.
La Balme d’Epy : le village est encerclé par les Allemands, le maire Mr Monnet est fusillé à Nantay…
Nantay : deux habitants : PONARD Louis et  RUY André sont déportés (1 rentré).

Le 17 avril :
Lavancia : un immeuble est incendié.
Marigna-sur-Valouse : le château est brulé,.
Thoiria : 7 cadavres sont découverts.
Aumont : 3 personnes sont arrêtées.
Miery : 3 personnes arrêtées.
Pont-de-Poite : 3 personnes arrêtées.
Jeurre : 1 habitant est tué, 2 immeubles sont incendiés.
Poligny : 500 soldats allemands encerclent et arrêtent, entre 11 et 14 heures, tous les hommes entre 18 et 60 ans. 76 soupçonnés d’aide à la Résistance sont arrêtés, 60 sont déportés (24 non rentrés).

Le 18 avril :
Après une suite de combats et de marches épuisants, le groupe de Bernard Vautrin trouve un refuge dans une grotte, mais l’ennemi est sur leurs traces, obtient des renseignements par la torture, et bientôt les attaque en nombre supérieur. Bernard Vautrin et quatre de ses camarades se dévouent alors pour permettre aux 25 autres d’échapper. Ils se battent en désespérés jusqu’au bout de leurs munitions ; blessés et hors de combat, ils sont achevés par l’ennemi.