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Commune de Corlier

Le jour le plus sombre de notre village.

Un témoin raconte en 1946 que le ” 7 février 1944, au matin, une vingtaine d’automitrailleuses allemandes arrivent au village, elles viennent de la direction de Pont d’Ain….il est 9H30 donc, quand les premières arrivent. Rassemblement de tous les hommes au café restaurant de Turc François. Un officier italien fait un interrogatoire sommaire et demande principalement si les habitants de Corlier ont vu les maquisards. Puis il présente une liste de tous ceux qui ont aidé et ravitaillé le Maquis :

  • Henri Turc, boucher,
  • François Turc, hôtelier,
  • César Grobas, épicier,
  • Joseph Juhem, cultivateur,
  • Albert Escande, marchand de bois…

A 13 H, ces 5 hommes, plus un jeune homme d’Izenave, Arthur Bernard, sont emmenés à la sortie du village, au lieu-dit “La Bascule” suivis d’un peloton d’exécution de 12 Allemands…

Après la fusillade des maisons sont incendiées…

Pendant que les maisons crépitent, un milicien aiguille un phono dans la cour d’Escande Albert, un Allemand parcourt la rue en jouant de l’accordéon”. 

René Vital, un habitant d’Izenave est abattu en tentant de se sauver par la fenêtre d’une maison. 

Un autre habitant de Corlier, Alphonse Rizza est tué à Montgriffon.

8 maisons, dont 5 habitations principales, ont été détruites totalement ou partiellement par le feu. “