Émile Mercier (René) est contacté par Richard Brooks (Tony), agent du S.O.E. (Special Operation Executive) qui est à la tête du réseau Pimento.
Tony lui parle aussi d’un réseau d’évasion, spécifique aux équipages de la R.A.F., dont les avions ont été abattus en France: le réseau Pat O’ Leary.
Émile Mercier, maintenant “René” adhère à ces deux réseaux.
Émile Mercier, en liaison avec Paul Débat d’Ambérieu membre aussi de Pat O’Leary, reste inquiet à propos d’un “naviguateur”: le sergent J.-L. PATTERSON, qui séjourne trop longtemps à son gré, chez un cafetier d’Intriat, les Guinard alors qu’il ne parle pas un mot de français. Mais les pilotes sont prioritaires…Patterson avait pu s’échapper après le crash du Short Sterling III .Il s’est écrasé, en feu, en bordurede la N.504 à Saint-Germain en Bugey, le 17 aout 1943. Cinq membres de l’équipage sont tués, dont le pilote, le P/O S.F. CHUDZIK, les sergents J.D. BATES, D. DEANS, D.J. RAWLINGS, et C.E. TAYLOR. Le mitrailleur, le sergent W.L. MCKINNON est fait prisonnier, tandis que le navigateur, le sergent J.-L. PATTERSON, a pu s’évader. cf Pierre Jeanjacquot
A La Cluser, Jean Ritoux organise aussi avec Robert Lacroix et André Lacraz la réception de parachutages, notamment pour le réseau Pimento (Réseau britannique du Special Operation Executive S.O.E. sous la responsabalité de Richard Brooks “Tony”.
Il faut noter que ces activités se déroulent à l’insu de la Feldgendarmerie allemande cantonnée à la Cluse.