le 12 décembre en effet, alors que le camp de Granges souffrait d’ une épidémie de galle, conséquence des mauvaises conditions d’hygiène, le docteur avait été demandé par téléphone depuis le poste de Napt gracieusement mis à la disposition du Maquis par le maire, M. Treuillet. Mme Mercier avait assuré que son mari ferait une visite dès le surlendemain, le 14. Mais le lendemain après-midi il arrivait déjà au camp. Les gars l’avaient fêté et jusqu’au soir il avait prodigué ses soins et ses conseils en homme averti de toutes les questions. Sa jeunesse, sa bonté faisaient de lui un grand camarade aussi l’avaient-ils invité à passer la soirée avec eux. N’était-il pas assez tôt qu’il repartit le lendemain? Mais il avait protesté que son temps ne lui appartenait pas, qu’il avait encore des visites à faire avant de songer au repos. Il repartit, et le lendemain matin…