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Les mouvements

Les trois grands mouvements sont représentés : par Henry Frenay pour « Combat », Emmanuel d’Astier de la Vigerie pour « Libération » et Jean-Pierre Lévy pour « Franc-Tireur ».

Au plan régionnal

La région Rhône-Alpes est dirigée à Lyon par Pierre Lavergne (Baugé) qui est à l’origine du mouvement « Combat » à Bourg. Après son arrestation, il est remplacé par Henri Jaboulet (Belleroche). La sous-région Nord comprenant le Jura, la Saône-et-Loire et l’Ain est animée par trois adjoints de Jaboulet : Lucien Bonnet (Dunoir), Charles Mohler (Duvernois) et Larrivière.

Dans l’Ain:

La réunion constitutive des M.U.R. du département de l’Ain se tient chez Rémond Charvet (dentiste bressan) en mars 1943.

Une dizaine de membres élisent :

Président : René Greuzard de « Libération », militant syndical du M.O.F..

Vice-président : Bob Fornier de « Combat ».

Secrétaire : Henri Germain de « Franc-Tireur ».

Dans le Jura:

Dans le Jura, deux lédoniens : Jean Larceneux et Louis Landré tissent un maillage de Résistants en créant des secteurs. Le besoin de s’intégrer dans une structure plus vaste, les pousse à rechercher des contacts. Ils aboutissent à Lyon et leur organisation adhère à « Combat » en janvier 1942.

Louis Landré, Lamy et Jean Larceneux, Senevez, en assurent la direction collégiale.

Le départ des frères Larceneux de Combat en septembre 1942, suit la nomination de Valentin Abeille comme Chef départemental de Combat ; ils entraînent derrière eux de nombreux sympathisants. Cette scission est à l’origine d’une lutte d’états-majors entre Combat (plus tard l’AS), le S.O.E. (Réseau britannique) et les F.T.P..

Les Mouvements  Unis de la Résistance naissent dans le Jura de l’accord entre l’A.S. de Combat et une partie des membres de l’O.R.A. (organisation de la Résistance Armée) ; tout du moins une fraction qui a décidé de suivre le commandant Foucaud, ancien chef d’état major du 151ème RI.

En mai 1943, Foucaud prend la direction de l’Armée Secrète des M.U.R.

Début 1944 le commandant Marielle-Tréhoüart, à la tête de l’ORA départemental accepte la fusion des deux commandements. Il raconte : «  Foucaud avait des hommes, manquait de cadres, j’avais des cadres, aucun maquis ».

La création des F.F.I. sème le trouble au sein du bureau des M.U.R. constitué par les pionniers des mouvements. Les rapports se tendent entre civiles et militaires.

Les M.U.R. sont pratiquement divisés en deux, les F.F.I prennent leur distance avec le directoire de M.U.R..