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Insurrection Ain les F.F.I.

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Les forces F.F.I.

 

P.C. départemental :

Chef militaire de l’Ain et Haut-jura : Capitaine Romans.
Adjoint au P.C. : Maxime
Responsable transport : Jean Miguet.

Groupement Nord : Montréal

  • Camps Michel, Charles, Jo, Roland,

  • G.F. Pesce, G.F. Werner,

  • A.S. Oyonnax avec leurs G.F. Antoine, Etienne, et la Compagnie Louis,

  • A.S. Nantua, A.S. Saint-Germain-de-Joux,

  • A.S. Bellegarde,

  • Camps du Haut-Jura : Daty, Cyrus, Pauly, Tony, commandés par Chevassus ”Guêpe”.

Groupement Sud : Henri Girousse ”Chabot”

  • Camps Verduraz, compagnies Lorraine, le Bugey (ex camp Nicole), Mazaud (enfants de troupe),

  • A.S. Ambérieu (compagnie Moselle)

  • A.S ; Hauteville, future compagnie Feltin, puis Chouchou,

  • A.S. Tenay,

  • A.S. Ambronay (compagnie Florent),

  • A.S. Neuville/ Poncin (compagnie Sidi Brahim)

  • A.S. du Valromey (point à définir) regroupant les A.S. Belley, Culoz, Artemare, Brens, Lhuis, Contrevoz, Cuzieu, Glandieu, et les compagnies Parisot et Richemond,

  • F.U.J.P. (compagnie Philippe).

Groupement Ouest : Elie Deschamp ”Ravignan”

  • A.S. Bourg et région : compagnies Levrier, Robespierre, Groboz, Jacquet, A.S. Jasseron Ceyzeriat,

  • A.S. Secteur C7 : Bresse, Montrevel, Bagé-le-Chatel, Saint-Trivier-sur Moignans, Thoissey, Pont-de-Veyle, Villars-les-Dombes.

  

Le groupement Nord

Au soir du 6 juin 1944, le groupement Nord, qui comprend près de 2 000 hommes, est dirigé par le capitaine Noël Perrotot, “Montréal”. Il englobe le secteur nord-est du département de l’Ain incluant le sous-groupement Michel, commandé par Georges Béna, et le sous-groupement du Haut-Jura, sous les ordres du capitaine Maurice Guêpe, “Chevassus”. Contrairement au groupement Sud, les unités qui le composent gardent le plus souvent leur nom de camp. L’appellation de groupe concerne essentiellement les groupes francs et les hommes des AS (Armées secrètes) ayant rejoint les maquis, en particulier l’AS de Bellegarde-sur-Valserine dirigée par Edmond Fenestraz, celle de Nantua sous les ordres de Maurice Steiss, “René II”, et celles d’Oyonnax dirigées par Gabriel Jeanjacquot, “Gaby”, Eugène Barbe, “Antoine”, “Louis” et “Etienne”.

Le 2e bataillon FTPF(Francs-tireurs et partisans français), créé peu avant le débarquement, fait partie du groupement Nord. Mais les rapports entre “Romans”, chef départemental des FFI, son adjoint “Montréal” et les résistants proches de l’idéologie communiste se tendent de plus en plus sous l’impulsion du Docteur “Ber”. Celui-ci, envoyé du Front national, installé depuis peu à Coligny dans l’Ain est devenu un membre influent du CDL(Comité départemental de Libération). Il intrigue pour qu’un maximum de maquisards refusent d’obéir à leurs chefs pour rallier les FTPF (Francs tireurs et partisans français) de l’Ain. A la veille de l’Insurrection, la politique reprend donc ses droits et a de lourdes conséquences dans les semaines suivantes.

 

Les événements

Les locomotives sautent dans les gares de Bourg, Ambérieu…

Dans son communiqué du 9, Romans nomme le capitaine Vercher comme responsable du maintient de l’ordre.
Les municipalités nommées par, Vichy sont démissionnées. Les GMR capturés doivent être internés. Les gendarmes reçoivent l’ordre de regagner Bourg.

Les municipalités de Nantua, Oyonnax, Bellegarde tombent et sont immédiatement remplacées par leur C.D.L. (Comité De Libération). 

Alban Vistel demande immédiatement à Romans de prendre, à titre provisoire les fonctions de préfet.

En effet, du 9 au 11 juin les allemands reconquièrent la Bresse et la Dombes et réinvestissent Bellegarde le 14.
Sur ordre du sous Régional F.F.I., Belleroche du 7 juin 1944, sont dressés des barrages sur les principales routes, pour constituer une véritable zone libérée : cet ordre s’applique aux F.F.I. de l’Ain, du Haut-Jura et au district de Saint-Claude.

La zone insurrectionnelle se réduit à la région montagneuse du département de l’Ain et du Haut-jura.

L’Ain et le Haut-Jura ont été en pointe dans l’application du Plan vert, comme le note Belleroche à l’adresse d’Alban Vistel dans son rapport du 11 juin, les départements du Rhône, de la Saône et Loire, du Jura et de la Haute-Savoie ont pris du retard dans l’application du Plan Vert. Des barrages insuffisants ont permis la convergence des troupes allemandes vers l’Ain.